Les autorités françaises enquêtent sur un décès et un certain nombre de cas d'une complication potentiellement mortelle de l'infection à E. coli.
Santé publique France et un laboratoire associé au Centre national de référence de E. coli, Shigella et Salmonellade l'Institut Pasteur enquêtent sur une augmentation de syndrome hémolytique et urémique (SHU) et des infections graves à E. coli signalées depuis début février. Le SHU est un type d'insuffisance rénale qui peut entraîner de graves problèmes de santé et la mort tout au long de la vie.
Treize cas de SHU apparemment apparentés sont survenus dans cinq régions de France. Aucune information n'a encore été révélée sur les types de E. coli impliqués. La Nouvelle-Aquitaine compte cinq cas, il y en a trois cas chacun dans les Hauts-de-France et en Ile-de-France et un chacun en Bretagne et les Pays de la Loire.
Les enfants malades, âgés de 1 à 15 ans avec un âge médian de 8 ans, sont tombés malades entre le 18 janvier et le 11 février. Un nourrisson est décédé. La source de l'infection n'a pas été identifiée et les autorités n'ont pas exclu que des aliments contaminés, un contact avec des animaux ou une transmission de personne à personne jouent un rôle.
Le travail épidémiologique comprend des enquêtes auprès des parents sur les risques d'exposition de leurs enfants, tels que les aliments consommés.
Des analyses microbiologiques sont en cours pour identifier la souche bactérienne qui a infecté chaque enfant afin de déterminer s'ils ont des caractéristiques similaires et peuvent provenir de la même source.
En France, la surveillance des STEC est basée sur le SHU chez les enfants de moins de 15 ans, donc ne détecte que les cas les plus graves.
Il y a eu 167 cas de SHU dans le pays en 2020contre 168 en 2019, selon les données publiées par Santé publique France.
Sur le syndrome hémolytique et urémique pédiatrique en France, on lira ce documentde Santé publique de France sur la maladie.